Equipe SARA
Les travaux de recherche de l'équipe Systèmes avec Appels Répétés et Analyse (SARA) sont axés globalement autour de la modélisation et de l’analyse des performances et de la tolérance aux pannes des systèmes complexes et des réseaux mobiles caractérisés par le phénomène d'appels répétés, et ce en appliquant différents modèles formels, notamment les chaînes de Markov ainsi que les différentes variantes des réseaux de Petri stochastiques et des files d'attente (files d'attente avec rappel ... etc) ou encore par des métaheuristiques.
En effet, la conception des systèmes actuels et des réseaux mobiles nécessite par sa complexité et ses implications économiques, des modèles formels qui permettent leur modélisation et leur analyse, en vue de vérifier leur correction, d'optimiser l'utilisation de leurs ressources et d'augmenter leur tolérance aux pannes et leur durée de vie. Cependant, la prise en considération de ce phénomène d'appels répétés introduit de grandes difficultés pour l'obtention de résultats analytiques d'une part, et d'autre part, son omission lors du processus de modélisation ou d’analyse pourrait engendrer des résultats erronés, qui ne reflètent pas les caractéristiques réelles du système étudié. Cette difficulté croît lorsque
Ainsi, les travaux de l'équipe SARA portent essentiellement sur la proposition de méthodes spécifiques de résolution numérique ou algorithmique en se basant sur le formalisme mathématique le plus adéquat. D'un point de vue applicatif, nous nous intéresserons particulièrement à la proposition de méthodes formelles spécifiques pour l'analyse des réseaux mobiles micro-cellulaires de la nouvelle génération (avec infrastructure fixe) ou bien des réseaux ad-hoc et des réseaux de capteurs (sans infrastructure fixe). le but étant de permettre l'étude, l'analyse et l'optimisation de divers protocoles et problèmes liés à la mobilité, notamment le problème de congestion et d'énergie dans les réseaux de capteurs sans fil. En dépit des progrès importants enregistrés ces dernières années, le développement de ce type de méthodes pour l’analyse des protocoles liés à ces problèmes reste un défi majeur.